Episode 123: Rencontre avec Denis Martinez, artiste plasticien et pédagogue. Un parcours en partage Dans ce podcast, l'artiste plasticien et pédagogue, Denis Martinez, revient sur sa trajectoire dans le domaine de l’art et partage avec nous les grands moments de sa longue carrière artistique à travers la présentation du film documentaire intitulé « Denis Martinez, un homme en libertés », que le cinéaste Claude Hirsh lui a consacré en 2013. Né le 30 novembre 1941 à Mars-el-Hadjadj, prés d'Oran en Algérie, Denis Martinez figure parmi les plus importants artistes peintres et poètes algériens contemporains. Enseignant à l'Ecole Supérieure des Beaux Arts d'Alger de 1963 à 1993. En 1967 il est fondateur, avec Choukri Mesli, du groupe Aouchem (tatouage). Exilé à Marseille en 1994, il enseigne à l'Ecole Supérieure d'Art d'Aix-en-Provence jusqu'en 2006. Denis Martinez a été l'initiateur de plusieurs manifestations artistiques en France, dont ''Culture Algérienne Cultures Vivantes'' en 1995 à la Friche de la Belle de Mai à Marseille, ''Expressions algériennes contemporaines'' en 2000 à Aix-en-Provence et ''Jonctions'' Djazair en 2003 à la Friche de la Belle de Mai. Depuis 2000, il réoccupe régulièrement son atelier dans sa demeure familiale à Blida. En juillet 2004, il participe avec Hassan Metref et Salah Silem, à la création du festival nomade ''Raconte Arts'' en Kabylie. C'est à partir de cette date qu'il se lance dans une aventure qui l'amène à intervenir régulièrement avec des créations éphémères in situ dans les Tajmaats de différents villages de Kabylie. L'artiste a des œuvres au Musée Nationale des Beaux-arts d'Alger et dans des collections particulières et publiques en Algérie et en France. Il est l'auteur de plaquettes de poésie, de portfolio, et d'anthologies illustrées. Son parcours a inspiré plus d'un, l'écrivain Nourredine Saadi a publié Denis Martinez, peintre algérien aux éditions Barzakh-Le bec en l'air. Le cinéaste Jean-Pierre Lledo lui a consacré trois courts métrages (1985,1996). Dominique Devigne, sa compagne, a réalisé plusieurs courts métrages vidéo sur ses interventions en Algérie de 1990 à nos jours. En 2013, le cinéaste Claude Hirsh lui consacre un film intitulé : « Denis Martinez, un homme en libertés ». Cet épisode a été enregistré le 13 mai 2018 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) et s'inscrit dans le cadre du cycle des conférences « Arts et lettres au Maghreb ». Dr. Mohamed Bensalah, Enseignant-chercheur à l’Université d’Oran 2 et cinéaste a modéré le débat. Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, étudiant en master à l'EHESS, pour sa prestation à la guitare du titre A vava Inouva de Idir pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Réalisation et montage: Hayet Lansari, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Episode 52: Rencontre avec Pr. Mohamed Mebtoul autour de son dernier ouvrage: Algérie, la citoyenneté impossible? Dans ce Podcast, Pr. Mohamed Mebtoul, professeur de sociologie à l’université d’Oran 2, fondateur de l’anthropologie de la santé en Algérie et fondateur également du Groupe de Recherche en Anthropologie de la Santé (GRAS) devenue (Unité de recherche en sciences sociales et Santé), présente son dernier ouvrage : Algérie, la citoyenneté impossible ? Partant d’une analyse empirique, dans le droit fil de l’anthropologie du quotidien, l’ouvrage du Pr. Mebtoul interroge en profondeur la question de la citoyenneté dans le contexte algérien. Il se donne pour objectif de répondre à cette problématique : Comment peut-on mettre l’épreuve la question de la citoyenneté par rapport aux comportements civiques ? Pr. Mebtoul assigne à la citoyenneté à un double sens : le premier renvoie à une citoyenneté formelle régie par le droit, le second à une citoyenneté informelle consistant à avoir un sentiment d’appartenance à une communauté sociale. Pr. Mebtoul revient avec beaucoup de détails sur les multiples enjeux qui sous-tendent le champ social en Algérie : le clientélisme, le patriarcat politique et social, la corruption, la cooptation, l’allégeance et l’informel. La conférence de Pr Mohamed Mebtoul a été programmée dans le cadre du cycle des conférences « Soirées ramadanesques» co-organisé par Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) et l'Institut de Développement des Ressources Humaines (IDRH). Elle a eu lieu le 29 mai 2018 à l'IDRH, Oran. Dr Belkacem Benzenine, Maître de recherche au CRASC, a modéré le débat. Nous remercions notre ami Ignacio Villalón pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Réalisation et montage: Hayet Lansari, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Episode 32 : Rencontre littéraire avec Amara Lakhous: Choc des civilisations pour un ascenseur à piazza Vittorio Divorce à la musulmane à Viale Marconi. Rencontre littéraire autour des romans d'Amara Lakhous, Choc des civilisations pour un ascenseur Piazza Vittorio, et Divorce à la musulmane à Viale Marconi, animée par Dr. Karim Ouaras, sociolinguistique à l'Université de Mostaganem, chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) et directeur adjoint du Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA). Cette rencontre est programmé dans le cadre du Cycle des conférences Arts et Lettres au Maghreb, organisé le 20 février 2018 au CEMA, à Oran. L'auteur: Dans ce podcast, l’auteur Amara Lakhous revient sur son parcours atypique, son écriture hors normes et ses aventures linguistiques. Amara, faut-il le rappeler, est un écrivain algérien d’expression italienne. Il est né à Alger en 1970, vit à Rome depuis 1995. Il est journaliste, anthropologue et romancier. Il a obtenu une licence en Philosophie à l’Université d’Alger. Il obtient une maîtrise et un doctorat en anthropologie à Sapienza - Università di Roma. Il est venu à la littérature par la lecture, entre autres, de Madame Bovary de Flaubert et par le biais du cinéma italien. Parmi ces publications, l’on peut citer : - Choc des civilisations pour un ascenseur à piazza Vittorio (Éditions Barzakh 2008) - Divorce à la musulmane à Viale Marconi (Éditions Barzakh 2012) - Querelle autour d’un petit cochon italianissime à San Salvario (Éditions Barzakh 2014) - L’Affaire de la pucelle de la rue Ormea (Éditions Barzakh 2017) L’accent sera mis dans ce podcast sur deux de ses romans, Choc des civilisations pour un ascenseur à piazza Vittorio et Divorce à la musulmane à Viale Marconi. Le premier roman a eu un succès foudroyant, couronné par le prix international Flaiano 2006 qu’il partage avec l’œuvre de l’écrivain espagnol Enrique Vila Matas. L’histoire de cette comédie policière se déroule dans un immeuble de Piazza Vittorio, un quartier multi-ethnique de la capitale italienne, Rome. L’histoire s’articule autour d’un ascenseur qui devient une scène sur laquelle les identités, les cultures, les religions et les classes sociales se côtoient, se frottent et se confrontent. C’est un vrai patchwork migratoire qui met en relief la peur de l’Autre et l’impossibilité du vivre ensemble. Ce roman, nourri de réflexions anthropologiques et historiques, donne à réfléchir sérieusement sur la question épineuse de l’émigration/immigration. C’est une comédie sociale où le drame et l’humour font bon ménage. Le second roman a d’abord été écrit en arabe, paru chez les éditions Ikhtilef en 2010, sous le titre El qahira assaghira, puis réécrit en italien. Il sera traduit en langue française par Elise Gruau et co-édité, par les éditions Barzakh et Actes Sud, en 2012 Ce roman se veut un clin d’œil au film italien culte Divorce à l’italienne de Pietro Germi. Il est miné de sous-intrigues et de tensions. Amara Lakhous met en avant une satire sociale et une vision critique du phénomène de l’émigration/immigration. C’est aussi un roman très dense et très profond dans le sens où il interroge les archaïsmes religieux (entre autres, l’excision), les préjugés et les stéréotypes de tout bord. Il revient longuement sur la question du mariage et du divorce dans la tradition musulmane, le terrorisme, les discours médiatiques, l’hypocrisie des uns et des autres. C’est un regard sans concession à la fois sur les migrants musulmans et les occidentaux. En dénonçant les injustices et les inégalités, l’auteur a essayé tout au long de son roman, de défaire les préjugés au sujet des migrants et des musulmans. Réalisation et montage: Hayet Lansari, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Episode 27: Rencontre littéraire avec Amina Mekahli: Nomade brûlant Rencontre littéraire autour du dernier roman d'Amina Mekahli, Nomade brûlant, animée par l'écrivaine Maïssa Bey. Cette rencontre est programmé dans le cadre du Cycle des conférences Arts et Lettres au Maghreb, organisé le 13 février 2018 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA), à Oran. L'Auteure Passionnée par la littérature, Amina Mekahli a écrit de la poésie depuis son jeune âge. Son premier recueil de poésie, Tiaret, Chevaux & Légendes, a été co-signé avec le photographe Nacer Ouadahi en 2015 (Alger: ANEP). La collection comprend une soixantaine de poèmes et cinq contes populaires sur les chevaux de la région de Tiaret, très connue pour ses traditions équestres. En 2016, elle publie son premier roman, Le Secret de laGirelle, œuvre consacrée à l'art et à la peinture (Alger: ANEP), nominée pour le Grand Prix Assia Djebar du roman, cette année-là. Son deuxième roman, Nomade Brûlant, sorti en automne 2017 (Alger: ANEP), a été également nominé pour le Grand Prix Assia Djebar du roman. En 2017, elle a été primée à du deuxième Prix International de Poésie L. S. Senghor (Milan, Italie) pour le poème « Je suis de vous », extrait de son roman Nomade Brûlant. Amina Mekahli publie régulièrement ses poèmes et ses écrits sur son website ainsi que la page Lisez Algerien sur Facebook. Elle édite également une section littéraire, "Invitation en Auteur" dans le journal numérique, Le Journal de l’Oranais. La Modératrice Auteur de seize textes littéraires, dont la prose, la poésie et le théâtre, Maïssa Bey est une écrivaine algérienne de renommée internationale. Son premier roman, Nouvelles d’Algérie (Paris: Éditions Grasset), a remporté le Grand Prix de littérature de la Société des gens de lettres, en 1998. Son deuxième roman, Cette fille-là (Paris: Éditions de l'Aube), a reçu le Prix Marguerite Audoux, en 2001. D’autres prix lui ont été décernés : le Prix Cybèle pour Surtout ne te retourne pas (Alger: Barzakh), en 2005, le Grand Prix du roman francophone 2008 pour Pierre, Sang, Papier ou Cendre (Alger: Barzakh), en 2008 et le Prix de l'Afrique, Méditerranée / Maghreb pour Puisque mon coeur est mort (Éditions de l'Aube). Son dernier roman, Hiyza (Alger: Barzakh) a été nominé pour le Grand Prix Assia Djebbar du roman, en 2015.
Episode 23: Zabor ou Les psaumes, un roman Rencontre littéraire du dernier roman de Kamel Daoud, Zabor ou Les psaumes, animée par Dr. Karim Ouaras, sociolinguiste, Université de Mostaganem, CEMA, CRASC, et Adnan Hadj Mouri, journaliste et animateur culturel Cette rencontre est programmé dans le cadre du Cycle des conférences Arts et Lettres au Maghreb, organisé le 17 janvier 2018 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA), à Oran. L'Auteur Kamel Daoud est journaliste, chroniqueur et écrivain depuis les années 1990 en Algérie, Rédacteur en chef de l’un des plus importants journaux francophones algériens, Le Quotidien d’Oran. Il a été aussi signataire de la rubrique « Raïna Raïkoum », l’une des plus lues en Algérie. Il est par ailleurs chroniqueur dans le magazine Le Point , l’un des principaux hebdomadaires en France et signe des colonnes dans le New York Times. Deux chroniques seront particulièrement surmédiatisées, « Cologne, lieu de fantasmes », publiée dans Le Monde, traitant du désir et de la sexualité dans le monde arabe et l’autre, sous le titre « L’Arabie Saoudite, un Daech qui a réussi » publiée dans le New York Times. Kamel Daoud est aussi lauréat du Prix Jean-Luc Lagardère du journaliste de l’année en 2016. Sa carrière littéraire commence avec la publication de quelques récits dans le début des années 2000 et un premier recueil de nouvelles, La préface du Nègre (Edition Barzakh), qui a reçu le Prix littéraire Mohammed Dib, le plus prestigieux prix littéraire algérien en 2008 et a été nominé pour le Prix Goncourt de la Nouvelle en France une année plus tard et le Prix Wepler. Le recueil sera traduit en plusieurs langues. La consécration viendra avec le roman Meursault contre-enquête, publié d’abord en Algérie chez les Editions Barzakh, puis en France avec Actes Sud. Le roman sera traduit en 34 langues et recevra le Prix du Goncourt du Premier Roman, le Prix des cinq continents de la Francophonie, le Prix François Mauriac, entre autres. Le roman sera adapté au théâtre en France et en Allemagne et va être adapté au cinéma l’année prochaine. En 2017, Kamel DAOUD signe Mes indépendances, un recueil de chroniques, une sélection sur dix ans d’activité, qui sera récompensé par le 16ème prix Livre et Droits de l’Homme de la Ville de Nancy, en France; et un roman Zabor ou Les psaumes, Prix Littéraire Transfuge du meilleur roman enlangue française, en passe d’être traduit dans plus d’une dizaine de langues. Les modérateurs Adnan Hadj Mouri est journaliste (contribuer au Carrefour d’Algérie et Ubber Mag), animateur culturel, membre de l’Association de Acte Psychanalytique de Bruxelles. Dr. Karim Ouaras, enseignant-chercheur à l'Université de Mostaganem, chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC), et Directeur-adjoint du Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) Note: Les questions de la salle sont lues par Hayet Lansari, bibliothécaire du CEMA, parce que la voix des intervenants est inaudible.
Episode 22: Hizya, un roman Rencontre littéraire du dernier roman de Maïssa Bey, Hizya, animée par l'écrivaine Amina Mekahli. Cette rencontre est programmé dans le cadre du Cycle des conférences Arts et Lettres au Maghreb, organisé le 20 décembre 2017 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA), à Oran. Les Auteures Auteur de seize textes littéraires, dont la prose, la poésie et le théâtre, Maïssa Bey est une écrivaine algérienne de renommée internationale. Son premier roman, Nouvelles d’Algérie (Paris : Éditions Grasset), a remporté le Grand Prix de littérature de la Société des gens de lettres, en 1998. Son deuxième roman, Cette fille-là (Éditions de l'Aube), a reçu le Prix Marguerite Audoux, en 2001. D’autres prix lui ont été décernés : le Prix Cybèle pour Surtout ne te retourne pas (Alger: Barzakh), en 2005, le Grand Prix du roman francophone 2008 pour Pierre, Sang, Papier ou Cendre (Alger: Barzakh), en 2008 et le Prix de l'Afrique, Méditerranée / Maghreb pour Puisque mon coeur est mort (Éditions de l'Aube). Son dernier roman, Hiyza (Alger : Barzakh) a été nominé pour le Grand Prix Assia Djebbar du roman, en 2015. Passionnée par la littérature, Amina Mekahli a écrit de la poésie depuis son jeune âge. Son premier recueil de poésie, Tiaret, Chevaux & Légendes, a été co-signé avec le photographe Nacer Ouadahi en 2015 (Alger : ANEP). La collection comprend une soixantaine de poèmes et cinq contes populaires sur les chevaux de la région de Tiaret, très connue pour ses traditions équestres. En 2016, elle publie son premier roman, Le Secret de laGirelle, œuvre consacrée à l'art et à la peinture (Alger : ANEP), nominée pour le Grand Prix Assia Djebar du roman, cette année-là. Son deuxième roman, Nomade Brûlant, sorti en automne 2017 (Alger: ANEP), a été également nominé pour le Grand Prix Assia Djebar du roman. En 2017, elle a été primée à du deuxième Prix International de Poésie L. S. Senghor (Milan, Italie) pour le poème « Je suis de vous », extrait de son roman Nomade Brûlant. Amina Mekahli publie régulièrement ses poèmes et ses écrits sur son website ainsi que la page Lisez Algerien sur Facebook. Elle édite également une section littéraire, "Invitation en Auteur" dans le journal numérique, Le Journal de l’Oranais.
Episode 38: Rencontre littéraire avec l'écrivain Adlène Meddi: 1994 Rencontre littéraire avec l’écrivain Adlène Meddi autour de son dernier roman 1994, annimée par Pr. Hadj Miliani, professeur de littérature à l'Université de Mostaganem et chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC). Cette rencontre est programmée dans le cadre du Cycle des conférences Arts et Lettres au Maghreb, organisée le 21 Mars 2018 au CEMA, à Oran. L'auteur Adlène Meddi est écrivain et journaliste algérien. Né en 1975 à El Harrach, banlieue Est d’Alger, il a fait des études de journalisme et de sociologie des médias à l’Université d’Alger et à l’EHESS (campus de Marseille). Adlène est ex-rédacteur en chef d’El Watan Week-end à Alger, la version hebdomadaire du quotidien francophone algérien le plus influent. Collaborateur pour le magazine français Le Point, et pour la revue en ligne britannique Middle East Eye. Il a signé trois thrillers politiques sur l’Algérie, Le casse tête turc (2002, Éditions Barzakh), La prière du maure (2008, Éditions Barzakh), et 1994 (2017, Éditions Barzakh). Il a co-écrit Jours tranquilles à Alger (2016, Riveneuve) avec Mélanie Matarese. Le Modérateur Pr. Hadj Miliani est professeur de littérature à l'Université de Mostaganem, chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) à Oran, membre du conseil scientifique du CEMA, fondateur et animateur du Ciné-Pop d'Oran (1973-1987), membre du collectif de la revue Voix-Multiples (1981-1989), Commissaire du Festival du Raï (2006-2007), responsable du pôle Ouest de l'École Doctorale Algéro-Française de Français (2004-2012), et responsable de la partie algérienne du réseau Langue Française et Expressions Francophones 2017. Nous remercions notre ami Mohammed Boukhoudmi pour son interpretation de l'extrait de nouba, "Dziriya," par Dr. Noureddine Saoudi pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Réalisation et montage: Hayet Lansari, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Episode 149: Roman Dougga (Thougga) Heritage Preservation in an Antique City Dougga (Thugga) is one the best-preserved Roman towns in North Africa and it is just an hour and a half away from the capital Tunis in the governorate of Jendouba. Because of its excellent preservation and its position as a popular tourist attraction, Dougga serves as a wonderful example and experience of one of the many spaces of cultural heritage in Tunisia. In this podcast, Prof. Mounir Khélifa guides listeners through the basic history of Dougga and contextualizes broader discussions of cultural heritage in Tunisia. In his analysis of this specific ancient Roman site, he outlines what Tunisians need to prioritize as they move forward in their journey of preserving cultural heritage. Seeing as though Tunisia has a long and beautiful history it is up to individuals as well as the government and private organizations to protect and celebrate Tunisia’s culture. As a former professor and now director of the School for International Training study abroad program in Tunisia, Prof. Khélifa is well practiced in condensing thousands of years of history for listeners that are new to Tunisia. He works diligently to make sure his students understand Tunisia at a historical and political level by connecting multiple lines of thought. Mounir Khelifa studied English at the Sorbonne and Yale where he received his MA and PhD. A professor of English language and literature at Tunis University he has taught for more than three decades poetry, poetics, literary theory and comparative literature. In addition to teaching, he has also been a director of English graduate studies and a senior advisor in the cabinet of the Minister of Higher Education and Scientific Research, responsible for international cooperation and curricular reform. In 2012, he was made a lifetime member of the Tunisian Academy for the Arts, Letters, and Science. This episode is part of « Cultural Heritage Conservation in the Maghrib » lecture series organized by the Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT). It was recorded at the CEMAT on April 19, 2022 with Neely Egan, the CEMAT Cultural History of Tourism Fellow. To see related slides please visit our website: www.themaghribpodcast.com We thank Dr. Jonathan Glasser, Cultural Anthropologist at au College of William & Mary, for his istikhbar in sika on viola for the introduction and conclusion of this podcast. Posted by: Hayet Lansari, Librarian, Outreach Coordinator, Content Curator (CEMA).
Episode 131: Roots And Traces Of Contemporary Cultural Life In Tangier In this discussion at Youmein 2021: Roots and Traces, anthropologist George Bajalia and journalist Aida Alami explore the roots and traces of contemporary cultural life in Tangier, especially as they relate to northern Morocco’s border regions. From questions of diversity and difference to the roots of present debates around representation, responsibility, and justice, Youmein 2021: Roots and Traces was an open-ended artistic inquiry into how the structures of our past have shaped our current moment. The traces of this past appear in unexpected places, both institutionally and in the social milieu from which we develop artistic reflections. Uncomfortable inequities and realities sit adjacent to the rise of powerful populist and progressive movements worldwide. Since Youmein began in 2014, xenophobia, isolationism, and neo-imperialism have grown simultaneously with new forms of solidarities and ways of being in-common. How will these movements leave their traces in our shifting social orders, and how will they transform, sediment, and root themselves differently? So far, each edition of the Youmein Festival has taken on themes speaking to Tangier as a space of both border and bridge: al-barzakh, crisis, imitation, limit(s), and desire. This year, those themes became the fertile ground on which we will reconvene and dig deep into what has come before and make choices about where we want to go next. After a year of isolated reflections, and alongside the Bicentennial of the Tangier-American Legation, Youmein invited the artists, speakers, and the public to critically reflect on the view from Tangier, and the cultures, peoples, and conditions which compose it. As a part of the 2021 Youmein Festival, Alami and Bajalia reflected on Tangier and its myths, past and present, and alternative cultural histories and present realities in this corner of the Strait of Gibraltar. From Maalem Abdellah Gourd and the renovation of his home in Tangier medina to the role of the Tangier American Legation Museum in the city, they share thoughts how different flows of people through the city, categorized differently as migrants, immigrants, “ex-pats,” and artists, intersect and overlap. George Bajalia is an anthropologist (Ph.D., Columbia University), Assistant Professor at Wesleyan University, and theatre director based between Morocco and New York. He is the co-founder of the annual Youmein Creative Media Festival in Tangier, Morocco and the Northwestern University in Qatar Creative Media Festival. His work has been supported by the CAORC-Mellon Mediterranean Research Fellowship, the American Institute of Maghrib Studies Long-Term Fellowship, and the Fulbright Foundation, and he is a Fellow of the Tangier- American Legation Institute for Moroccan Studies. Aida Alami is a Moroccan freelance journalist who’s frequently on the road, reporting from North Africa, France, the Caribbean, and more recently, Senegal. She regularly contributes to the New York Times, and her work has also been published by the New York Review of Books, The Financial Times, and Foreign Policy. She earned her bachelor’s degree in media studies at Hunter College and her master’s degree in journalism at Columbia University. She mainly covers migration, human rights, religion, politics and racism. These days, Aida spends a lot of time in France, where she is directing a documentary feature on antiracism activists and police violence. This episode was recorded on July 28th, 2021 at the Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALIM). Posted by Hayet Lansari, Librarian, Outreach Coordinator, Content Curator (CEMA).
Episode 71: Sex, France, and Arab Men, 1962-1979 In this podcast, Professor Todd Shepard, historian at Johns Hopkins University, discusses his book Sex, France, and Arab Men, 1962-1979, which is a history of how and why, during the period from 1962 through 1979, highly sexualized claims about Arab men saturated important French public discussions. The sexual revolution in France, he argues, was profoundly shaped by the continuing effects of the Algerian war of liberation and its revolution. Sex, France, and Arab Men reveals how the struggle for Algerian independence and the sexual revolution in France are intertwined moments. Oftentimes imagined as an American or European invention, Shepard demonstrates how the struggle for sexual liberation was shaped by and grew out of the mid-twentieth century worldwide anticolonial movements. The monograph, his second, first appeared in France as Mâle décolonisation. “L’homme arabe” et la France, de l’indépendance algérienne à la révolution iranienne. This podcast is a recorded keynote lecture of the February 2019 Harry Franck Guggenheim Foundation (HFG), CEMA and CEMAT workshop on violence and social sciences methodology, held in Sidi Bou Said, Tunisia. We thank Dr. Jonathan Glasser, Cultural Anthropologist at the College of William & Mary for his istikhbar in sika on viola for the introduction and conclusion of this podcast. Posted by Hayet Lansari, Librarian, Outreach Coordinator, Content Curator (CEMA).
Episode 28: Sub-Saharan Migrant Networks in Tangier In this episode, Fulbright scholar Sam Metz (University of California Berkeley), speaks with John Davison, Director of the Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALIM) to share some of the findings of his current research, "Spreading Awareness or Stealing Stories? How sub-Saharan Migrant Networks in Tangier Perceive and Act Toward Outsiders." Having spent the final months of his fellowship in the peripheral Tangier neighborhood of Masnana, living with migrant communities, Sam offers unique insights into this timely and important theme. Sam Metz is a reporter currently based in California who spent a year and a half in Morocco as a Fulbright Scholar, researching sub-Saharan migrant communities living on the outskirts of Tangier. He has reported freelance for outlets like Jadaliyya, Quartz, and VICE News, and worked as a consultant for International Organization for Migration, the UN's migration agency. This Podcast was recorded at the Tangier American Legation for Moroccan Studies on the 15th of December 2017.
Episode 122: Sur les manuscrits ibâdites des anciens “Siyar” et en particulier l’ouvrage de Shammâkhi (9e / 15e siècle) Constituant une ressource appréciable pour les sciences humaines et sociales, les manuscrits berbères écrits en caractères arabes sont répartis un peu partout dans les pays du Maghreb. Un bon nombre de ces manuscrits se trouve dans des bibliothèques publiques mais beaucoup d’autres appartiennent à des particuliers. La journée d’étude organisée par le Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) intitulée: Reflexions autour des manuscrits maghrébins, s’adresse aux chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants qui s’intéressent aux manuscrits. Les approches mobilisées dans les différentes communications programmées dans le cadre de cette journée sont riches et variées par les objets qu’elles traitent. Elles se penchent chacune à leur manière sur l’identification et la conservation des fonds documentaires, la paléographie, la codicologie, l’étude du contenu qui font l’objet de plusieurs branches de savoir telles les humanités numériques qui peuvent offrir des perspectives insoupçonnées. Dans ce Podcast, Mohamed Hassen, Professeur des Universités en Histoire et Archéologie Médiévale et membre de l’Académie tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts Beït al-Hikma, présente une communication portant le titre : « Sur les manuscrits ibadites des anciens ‘siyar’ et en particulier l’ouvrage de Shammakhi (9e/15e siècle) ». Le texte du Pr. Mohamed Hassen, absent à la journée d’étude suite à des perturbations du trafic aérien, a été lu par Pr. Ouahmi Ould-Braham, Professeur des Universités, fondateur de la revue académique Études et Documents Berbères , domiciliée à la Maison des Sciences de l’Homme - Paris Nord. Les ouvrages de syar sont à la fois des chroniques et des recueils de biographies de la notabilité religieuse, aussi bien au Mashriq qu’au Maghrib. Ils rendent compte d’une situation culturelle complexe, héritée de l’Antiquité et transformée tout le long du Moyen Âge. Ils reflètent une période qui a connu la mise en place, dans les montagnes, les oasis et les tribus du Sud de l’Ifrîqiya, d’un système socio-économique et culturel, caractérisé par une acculturation défensive, opérée selon le prisme de l’ibadisme. Tenant compte du grand intérêt historique de ces ouvrages, une édition critique serait une tâche impérieuse pour la majorité d’entre eux. Pr. Mohamed Hassen a publié plusieurs articles et ouvrages en arabe, français et anglais sur l’Histoire et l’archéologie du Maghreb et de l’Andalus en général et de l’Ifrîqiya en particulier. Cet épisode s'inscrit dans le cadre du cycle de conférences « Langues et sociétés au Maghreb ». Il a été enregistré à l’occasion de la journée d’études « Réflexions autour des manuscrits maghrébins », qui a eu lieu le 12 février 2020 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA). Dr. Karim Ouaras, Maître de conférences à l’Université d’Oran 2 et Directeur adjoint du CEMA a modéré le débat. Nous remercions Dr. Jonathan Glasser, anthropologue culturel au College of William & Mary, pour son istikhbar in sika à l'alto pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Réalisation et montage: Hayet Lansari, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).